C’est place Kleber, en plein cœur de Strasbourg, que l’on rencontre cette jolie brune de 32 ans. Styliste de son actif, Adèle est loin des clichés que l’on connait au sujet de la profession. Autodidacte, Adèle s’est reconvertie il y a 5 ans pour réaliser ses rêves de création.
C’est quoi, le métier de styliste ?
Le quotidien d’une styliste, c’est la conception de vêtements originaux. Le but du jeu ? Que chacun se sente à l’aise dans des tenues adaptées a son mode de vie, et à ses envies. Pour une entreprise, un grand couturier ou au service des particuliers, la styliste, c’est avant tout une artiste qui connait par cœur les différentes morphologies et saura conseiller son prospect. À l’aide de questions plus ou moins personnelles et en fonction des demandes, la styliste concevra les plans d’une robe, d’un chemisier ou toute autre lingerie et, en fonction des essayages, ajustera sa création.
Comment devient-on styliste ?
Bien entendu, il faudra une bonne dose de passion. Styliste est un métier créatif qui nécessite beaucoup de motivation pour arriver à faire sa place, car la concurrence est rude. Mais il est possible de faire ses classes au sein d’établissements scolaires ; visez le diplôme des métiers d’arts stylisme et textile (DMA) ou le diplôme des arts appliqués design mention mode (DSAA). Une fois établi et réputé, un styliste peut prétendre à un salaire compris entre 20 et 100 000 euros annuels.
D’agent d’accueil à Styliste
Adèle est un exemple de motivation. Après un BAC général, elle opta pour une école de biologie. Faute de débouchés, elle a dû se résumer à trouver un emploi alimentaire : agent d’accueil dans une enseigne de bricolage. « J’ai toujours rêvé de devenir styliste« , raconte Adèle « Je pensais que ce genre de reconversion n’était pas possible et qu’aucun employeur dans le secteur de la mode accepterai une ex-caissière« . Mais un jour, les choses ont changé. Adèle a dû faire face à une réduction de personnel et s’est retrouvée sans emploi. « Je n’avais que deux ans de chômage devant moi. Alors a 27 ans, j’ai sauté sur l’occasion« . Ce fut le déclencheur pour Adèle qui s’engagea dans un DMA à distance, en 2 ans avec l’ESMAC, l’école supérieure des métiers de la mode. « Parfois, la motivation me manquait, mais j’ai tenu bon » confie-t-elle.
2 ans de travail et un diplôme de styliste
Fruit d’un long périple et de nombreuses nuits blanches passées à potasser, Adèle a fini par décrocher sa certification de styliste. Ravie certes, mais elle a rapidement dû se confronter au monde du travail et à la recherche d’emploi, dans ce secteur très prisé. « Aucun organisme connu ne me proposait d’offres d’emploi cohérentes, ou alors j’étais systématiquement dépassée par d’autres candidats avec plus d’expérience » avoue Adèle. « Ainsi je suis tombée sur EstJob, un site web spécialisé dans les offres d’emploi. J’y ai trouvé un poste de styliste dans une grande entreprise de prêt-à-porter de Strasbourg et mon employeur, un créateur de renom, a su me faire confiance ! »
Malgré la concurrence, Adèle a trouvé sa place parmi la nouvelle génération de créateurs. De la motivation, il en faut, mais un coup de pouce est souvent le bienvenu. C’est le cas pour Estjob qui recense bon nombre d’offres d’emploi dans le Bas-Rhin. Depuis ce jour, Adèle ne regrette pas son choix et pousse chacune de ses amies souhaitant se reconvertir à réaliser ses rêves.